Carton plein pour Atlantisud
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Carton plein pour Atlantisud

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ÉCONOMIE
Le 27 novembre

Quatre entreprises hébergées par la zone d’activité économique de Saint-Geours-de-Maremne étaient nominées aux Prix de l’économie néo-aquitains. Elles ont toutes remporté un trophée.

Elles sont 3 + 1, comme les mousquetaires : trois sociétés installées à Atlantisud et une quatrième, passée par Domolandes, le technopôle dédié à la construction durable, avant de déménager à Saint-Paul-lès-Dax. Et toutes ont fait mouche lors de l’étape landaise des Prix de l’économie néo-aquitains, le 19 novembre dernier. Un grand chelem qui reflète une bonne année en termes de développement économique pour la zone d’activité. Onze hectares de terrains ont ainsi été commercialisés pour la seule année 2019. 

Eric Sargiacomo, chargé de  mission Atlantisud au Département des Landes, savoure le chemin parcouru en dix ans, depuis la première installation d’entreprise en mars 2009 : " c’est une grande satisfaction de voir la vocation de la zone se concrétiser. Notre objectif depuis le début est de permettre à des entreprises de réaliser leurs opportunités d’implantation, de croissance et de réussite en leur offrant les conditions optimales. Au-delà des chiffres, pour un chargé de mission, c’est autant de rencontres et d’histoires personnelles. Il y a beaucoup d’humain là-dedans."

les laureats

La moisson de prix récoltée est un puissant coup de projecteur sur un projet encore en pleine croissance : " Notre vision est en train de porter ses fruits et Atlantisud est désormais considérée comme une vitrine de l’économie landaise. Nous réfléchissons à une nouvelle phase de développement avec des services supplémentaires pour les entreprises, leurs salariés et leurs clients : restauration, hôtellerie… Et il reste à commercialiser la moitié des 154 hectares dont nous disposons. C’est pour les entreprises qui cherchent à se développer une opportunité foncière unique entre Bordeaux et la frontière espagnole."

 

Atlantisud en chiffres
-    Environ 900 salariés + 400 créations d’emplois avec les entreprises en cours d’implantation
-    100 M€ investis par les entreprises depuis 2009
-    54,6 ha vendus + 21 ha pré-commercialisés sur 154 ha
-    11 ha vendus en 2019

 

Prix Nouvelle-Aquitaine + Prix de la performance : Pierre-Adrien Thollet (Zoomalia)

Double récompense pour le leader français de l’e-commerce d’accessoires et nourritures pour animaux. Zoomalia représentera les Landes lors du Grand Prix Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux le 23 janvier et s’avance à la cérémonie régionale avec de solides arguments : un chiffre d’affaires annuel de 40 M€ et une croissance de 60 %. Créée en 2009, la société dirigée par Pierre-Adrien Thollet s’est implantée sur 5 000 m2 de bureaux et d’entrepôts fin 2017 à Atlantisud. En avril prochain, Zoomalia inaugurera une extension qui triplera sa capacité de stockage et d’expédition.

Pierre-Adrien Thollet, PDG de Zoomalia : « Cet écosystème d’entreprises constitue un vivier pour le recrutement. On sent que la zone est en plein essor. »
 
 

Zoomalia

Prix start-up : Mathieu Neuville (Materr’Up)

Materr’Up est une des pépites couvées à Domolandes. Les jumeaux Charles et Mathieu Neuville ont inventé un béton bas carbone, à base d’argile des carrières ou des terres d’excavation des chantiers. Il s’avère tout aussi performant et beaucoup moins polluant que le béton de calcaire utilisé majoritairement dans le bâtiment. En 13 mois d’existence, la start-up brûle les étapes, décrochant notamment le label GreenTech Verte, décerné par le ministère de la Transition écologique. Materr’Up a investi en mai dernier un atelier de 300 m2 pour y installer son laboratoire de recherche et un showroom. 


Manuel Mercé, directeur général de Materr’Up : « À Domolandes, nous bénéficions d’un accompagnement humain et technique, tout ce qui est indispensable au démarrage d’une entreprise. Nous profitions des échanges avec les autres petites boîtes du technopôle, ce qui permet de prendre du recul sur ce que l’on fait. »
 
 

Manuel Mercé et Mathieu Neuville

Prix coup de cœur : Thierry Mignot (Flovea) 

C’est la vocation de Domolandes : faire grandir des start-up et les laisser partir pour favoriser leur croissance. Flovea a migré de Saint-Geours-de-Maremne à Saint-Paul-lès-Dax, passant de 900 à 2 700 m2. «  Et il nous en manque encore 700 ! », affirme son président Thierry Mignot. Rançon du succès pour cette société qui propose des solutions de plomberies préfabriquées et qui innove avec FLOWBOX Interactive, un concept de plomberie connectée pour un management moins énergivore des réseaux hydrauliques d’un bâtiment. L’innovation au service de l’environnement : la démarche séduit à l’export et Flovea sera présente en janvier au CES de Las Vegas, le salon de l’innovation technologique le plus important au monde.

Thierry Mignot, président de Flovea : « Cela a été un bonheur de travailler à Domolandes., J’ai beaucoup échangé avec eux, ils apportent des idées, du réconfort, il y a beaucoup d’immatériel dans leur action. Ils ont joué leur rôle de pépinière en nous aidant à grandir : nous étions 5 à notre arrivée à Domolandes en 2014, puis 20 quand nous en sommes partis fin 2018. Et maintenant, nous sommes 37 ! ».
 
 

Thierry Mignot, président de Flovea (à droite)

Prix de la croissance verte : Thierry Toniutti (Ouatéco)

Ouatéco, c’est l’histoire d’une double fidélité. Fidélité à Atlantisud, tout d’abord : elle fut la deuxième entreprise à s’y installer en 2009. Dix ans plus tard, elle y construit un nouveau bâtiment pour environ 500 000 €. Fidélité, ensuite, à une philosophie écoresponsable qui est l’ADN de la marque. La société commercialise un isolant à la fois économique et écologique : de la ouate de cellulose fabriquée à partir de papier recyclé. 
Cette année, l’entreprise dirigée par Thierry Toniutti se lance un nouveau défi, à la demande d’Emmaüs à Lescar, son partenaire de toujours : développer un isolant à base de textile recyclé. Un marché énorme, lorsqu’on sait qu’environ 100 00 tonnes de tissus sont jetés ou brulés chaque année en France. Mais aussi un casse-tête technologique pour lequel Ouatéco a investi près de 2,5 M€.

Thierry Toniutti, fondateur et gérant de Ouatéco : « Notre nouveau projet est un prolongement de ce que l’on essaie de mettre en place depuis le début, c’est-à-dire combiner économie et développement durable en faisant preuve de bon sens. »

Les locaux de Ouatéco